Un cendrier, des edamames et des senbeis,
Le karaoke accordé sous l'arbitrage de la propriétaire et les rires de la secrétaire,
Des amours pas officielles et des discussions pas éternelles, ou l'inverse, entre habitués et inconnus, avec la télé et le nihonshu,
Des karaage de 18h, un oyakodon de 22h et un maquereau pour le chanteur,
Des exclamations, des digressions et des boissons,
Voilà que fut le menu de la rue disparue.
Je l'ai croisée par hasard à Tokyo en novembre 2018 et le verdict semblait déjà lui être tombé dessus. La ville n'a pas vraiment de pitié pour son passé, surtout s'il peut être remplacé. Depuis tout a été rasé et cette rue n'existera plus que sur écran ou sur papier.
Dessin bricolé comme ces façades, en dyptique de deux A3, encres, crayons de couleur et feutres.
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