Ca s'emballe à en perdre des poulpes.
Feutre, crayon et papier rouge (A5).
Bonne année!
Hum, oui c'est étonnant, ça fait 9 mois que j'attends de vous faire la surprise. Des meilleurs voeux dans la deuxième moitié de l'année c'est toujours bon à prendre, d'autant que désormais chacun peut ébaucher un début de bilan. Donc bonne année?
Mes excuses pour ce retard que j'essaie de maquiller par de la diversion maladroite. Entre temps la banquise s'est fissurée et, vous le voyez bien, les intentions ne sont plus très lisibles.
Je reviens bientôt avant que les prochains articles ne fondent.
J'ai convoqué les grands moyens pyrotechniques pour vous annoncer l'évènement qui va concurrencer les fêtes de fin d'année à tel point que janvier envisage de décaler le jour de l'an à plus tard : pour la première fois de ma discrète carrière sont organisées une exposition et une vente de mes dessins. Les originaux concernés sont pour la plupart ceux que je vous présente depuis le début d'année, ainsi que des inédits pas encore dévoilés. Le vernissage aura lieu ce vendredi 15 et vous pourrez voir tout ça jusqu'au 27 janvier dans la galerie Huberty&Breyne, rue Chapon à Paris. Je joins à ce feu d'artifice un peu débordant, l'affiche officielle dont le visuel vous rappellera une illustration déjà révélée et qui apporte quelques précisions supplémentaires : sake le vendredi, thé le samedi. Choisissez votre camp.
(il y aura aussi du vin et du Birlou.)
Merci à Amélie Payan la directrice artistique de la galerie ainsi qu'aux sakés Chevalier et thés Kodama pour chacun desquels j'ai réalisé une étiquette.
Pour toute question concernant la vente des originaux, vous pouvez écrire à cette adresse : amelie@hubertybreyne.com
Sur l'île dont on sait peu de choses il y a aussi la nuit.
C'est l'heure des sirops et des alcools, du son des grillons et de la cantilène du karaoké aussi lointain que le matin. C'est également le moment du repos qu'on pense mérité et des lumières que l'on peut choisir. Selon qu'on pratique le village, la forêt ou la mer, on trouve autant de raisons de dormir que de sortir : invitations, discussions, gros papillons et même un hérisson d'occasion.
Et quand le sommeil descend enfin les pentes, au large, les lueurs d'autres îles et bateaux célèbrent encore ces soirées que de notre plage on prolonge seulement dans nos songes.
On sait peu de choses sur cette île que j'ai inventée, si ce n'est qu'on peut la rejoindre à tout moment, sans bateau ni bagage.