vendredi 19 décembre 2014

Soin pelliculaire


Encore un peu de réclame.
Si vous avez toujours trop d'argent ou bien trop de copines ( ça marche aussi avec les copains ), vous pouvez aller voir en salles depuis mercredi dernier le beau film de Koji Fukada, Au revoir l'été, tout à fait dans l'air du temps puisque nous passons en hiver.
En plus, l'affiche rappelle tout à fait le style de l'auteur de Tokyo Sanpo et Manabe Shima, les deux livres qui précèdent Petites Coupures à Shioguni. Je vous en ai déjà parlé?

mardi 16 décembre 2014

Réclame


Comme la plupart des gens, vous avez trop d'argent et ne savez pas comment en disposer. Et comme la plupart des gens vous avez un trop-plein d'amour dans votre coeur et réfléchissez aux meilleures façons d'en gratifier votre entourage.
Par chance, toutes les réponses à ce genre d'embarras sont dans un livre: Petites coupures à Shioguni.
Ecrit sur des tablettes de papier B5 200g en l'an 2013-14 par le prophète Chavouet Florent suite à une illumination de noël, l'ouvrage réunit en un seul geste la satisfaction de donner de l'argent à un dessinateur qui aime la nourriture, l'assurance d'une lecture copieuse et édifiante et, pourquoi pas, la joie d'en faire profiter l'heureux destinataire auquel vous offririez le précieux volume.
En cette époque où Noël est devenu une simple foire commerciale, il est toujours bon de rappeler qu'il s'agit avant tout d'une cérémonie dédiée aux différents ouvrages de Florent Chavouet et à sa capacité de payer sa mutuelle santé et sa taxe d'habitation.
Le dessin ci-dessus est une variante de l'affiche que vous pouvez éventuellement retrouver chez votre libraire favori qui, s'il est sympa et encore muni, peut vous en donner une à titre gracieux.
Ça c'est Noël!

vendredi 5 décembre 2014

Shin Yokai 4


Vous alliez partir?
Rejoindre ce bon ami au bistro d'à côté?
Vous hâter vers ce rendez-vous galant espéré depuis plusieurs jours?
Ou tout simplement pantoufler chez vous après cette longue journée de labeur?
Le Yokai de "la dernière tâche" vous a entendu, a lu vos signes d'impatience ou de lassitude et s'est affalé sur vous comme un édredon trop lourd ou un flan de goudron souple.
Non, vous ne partirez pas tout de suite, il l'a décidé.
Se dépêtrer de sa pesanteur est peine déjà perdue et vous risqueriez le regard suspect et inquisiteur de vos plus proches collègues.
En fait il était là, depuis ce matin, tapi sous votre bureau, derrière des feuilles A4, une armoire, sur la banquette arrière de votre voiture ou dans la bouche d'un collaborateur, parfois même dans un courriel.
C'est aussi un des Yokais les moins bien traités, les plus négligés. Si bien que certaines associations de patrons, de clients ou de personnes supérieures à vous militent activement pour leur reconnaissance et surtout un traitement dans les plus brefs délais.
Je ne préfère pas prendre position sur la question, il faut que j'y aille ( à Paris vendredi, Librairie des Supers Héros, 3ème et à Nantes, samedi, Géothèque ).